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Résultat :

EVG 11 28 SGSC

Le Sporting, avec la manière, s'impose à nouveau à l'extérieur!

Composition SGSC:

L. Rietbroek - D. Pons - L. Incamps

           M. Jaen - S. Pujol

N. Desbiaux - C. Maurette - S. Roudière

     (m) G. Lazerges (Cap.)

                  (o) P. Caubère

K. Palobart  R. Bocchèse J. Durrieu  N. Duba

                    G. Zorzi

Remp: R. Gomès, B. Valente, X. Pons, Y. Augistrou, F. Lagerle, L. Digrégorio, JB Bonzom.

 

Le match:

Terrain gras, forte pluie et cette triste impression que le jour décline dès 15h... pas de doute l'hiver s'est invité du côté de Pechbonnieu. De quoi alimenter quelques craintes quant à la pratique du beau jeu, marque de fabrique des Lions verts 2018. D'autant que nous revoilà sur ces terres de la banlieue nord toulousaine qui auront rarement porté chance aux Saint-Gironnais. Les supporters gardent en mémoire le goût amer d'une demi-finale d'accession (printemps 2017) où le Sporting, lourdement handicapé par les absences avait poussé dans ses retranchements l'ogre du Girou.

Autres temps, autres moeurs, ce sont aujourd'hui les Couserannais qui trustent les premières places du classement de Fédérale 3, quand l'Entente de la Vallée du Girou regarde la zone de relégation se rapprocher dangereusement...

Le coup d'envoi est donné et les Noirs et Verts affichent leurs intentions: qu'importe les conditions, il faut mettre du rythme pour éprouver le paquet d'avants haut-garonnais.

Les attaques se succèdent mais la défense du Girou fait bonne garde et contient le SGSC dans ses 30m. Ce qui porte ses fruits: ouverture du score pour les locaux, par la patte gauche de leur ouveur, en bonne position depuis les 22m.

Qu'à cela ne tienne, le Sporting reprend le fil de son rugby: le Boss G. Lazerges colle au ballon et joue parfaitement l'alternance avant - trois-quarts. La récompense arrive, foudroyante comme une percée de J. Durrieu qui score en costaud. 10ème, EVG 3 - SGSC 5.

Et ça continue! La possession est Saint-Gironnaise, les arrières font danser le ballon sous les ondées de l'après-midi. N. Duba -bon sang ne saurait mentir- met les jambes et s'échappe sur son aile. L'essai est proche et les Saint-Gironnais enchaînent les pénal-touches sur la ligne du Girou. La 3ème tentative sera la bonne: une nouvelle faute des Bleus en défense est (assez) durement sanctionnée par un essai de pénalité. 26ème, EVG 3 - SGSC 12.

La fin de la première mi-temps sera certainement le tournant de la partie. Car les gars du Girou réagissent et par un jeu monolithique mettent à l'épreuve de la force les jeunes Saint-Gironnais. Mais le mur Noir et vert est infranchissable, nonobstant une 2ème pénalité du Girou, étonnament convertie depuis le même endroit que la première. 6-12 avant que "Jo" Zorzi ne porte l'écart à 6-15.

Survient alors la dernière action de cette période. Le Girou pilonne et obtient une importante pénalité pour revenir à 6 points. Au brin d'herbe près, rebelote pour le buteur haut-garonnais qui aurait pu laisser son tee en place toute la mi-temps! Mais le pied tremble devant cette situation inhabituelle. On reste à 6-15.

Un vin chaud plus tard, la 2ème période démarre sur les mêmes schémas tactiques. Aux ballons hauts et aux groupés du Girou, le Sporting réplique par ses alternances dans le jeu. S. Roudière illumine la partie (à présent, la nuit tombe pour de bon!) par sa vaillance autour des rucks et les 3/4 jouent aux funambules à l'image de K. Palobart qui fait le spectacle sur son aile gauche. A 14 contre 15, le Sporting grapille 3 points: 58ème, EVG 6 - SGSC 18. Puis G. Zorzi breake: 65ème, EVG 6 - SGSC 21!

Voilà le Sporting en excellente position, surtout que la manière est au rendez-vous. Mais gare au Girou qui ne rend pas les armes. Une attaque des Saint-Gironnais est contrée et comme à la parade, l'ailier de l'EVG marque au poteau d'en-but. 73ème: 11-21.

Pas de flottement pour autant, même si les rêves de bonus offensifs sont à présent envolés: G. Lazerges et L. Digrégorio rassurent et remettent du volume. Surgit à nouveau J. Durrieu qui déchire le rideau défensif des Bleus. De quoi assurer la victoire au Sporting (11-28, 77ème) et déclencher les applaudissements de Mme Durrieu mère, en tribune (André lui n'a pas fait le déplacement, mal lui en aura pris!).

Il reste alors une poignée de secondes, mise à profit par les Lions Verts pour faire feu de tout bois. Le ballon est remonté sur 80m et le match se finira sur la ligne du Girou. Dernier pilonnage, dernier groupé, le Girou ne lâche pas et bloque in-extremis L. Incamps. Dernier ruck, B. Valente s'arrache et marque du bras gauche. Prouesse inutile car l'arbitre - au demeurant très bon- est masqué et ne voit que ce ballon qui s'échappe, arraché après coup par la défense de l'EVG...

Dommage mais l'essentiel a été fait -et bien fait!- par les Saint-Gironnais.

Victoire probante, acquise avec la manière, qui permettra de passer les fêtes au chaud.

Janvier et son terrible triptyque arriveront assez tôt (le Capitaine y pense déjà), mais il faut prendre le temps de trinquer à cette fantastique année 2018 qui aura vu les Lions Verts triompher sur tous les tableaux. 

Et quoi de plus logique que pour l'occasion, le "Refuge" résonne dans la nuit toulousaine, au fond d'un célèbre Pub irlandais où le rugby est religion... 

 

 La B:

Les gars de J. Vergé enclenchent à nouveau la marche avant: importante victoire 10-5 qui met les Réservistes et leurs supporters en excellente position pour reprendre les routes des matchs éliminatoires quand viendra le printemps... 

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